La FGA-CFDT annonce, dans un communiqué du 12 décembre, que l'agriculture et l'agroalimentaire sont particulièrement concernées par une partie des 152 métiers «en tension» pour lesquels serait prévue une immigration dite «économique». Selon la FGA-CFDT, «des emplois dans l’agriculture de maraîcher-horticulteur, de sylviculteur, de bûcheron, d’éleveur-soigneur de chevaux, d’horticulteur-viticulteur sont prévus, de même que des emplois dans l’agroalimentaire de pilotes d’installations agroalimentaires, d’opérateurs sur machines et appareils des industries agroalimentaires».
Le communiqué indique que «jusqu’à présent, seuls les emplois d’aides agricoles saisonniers (16.000 personnes tous les ans dont la moitié d’Europe de l’Est), d’éleveurs hors sol et d’opérateurs de transformation des viandes ou de fermentation artisanale étaient concernés par une migration de travailleur».
La FGA-CFDT insiste pour que ces immigrés «bénéficient des mêmes droits que les salariés Français et que le nécessaire soit fait pour les accueillir en matière d’information, de logement et de formation».
Au début de novembre, Brice Hortefeux, ministre de l'Immigration, a présenté deux listes de métiers «en tension», dans lesquels les immigrés peuvent exercer une activité salariée sans que la situation de l’emploi ne leur soit opposable. La première liste, de 150 métiers, sera ouverte aux travailleurs de l’Union européenne. La seconde liste, plus restreinte (30 métiers) et proposée aux travailleurs de pays tiers, ne comprend pas de métiers peu qualifiés.