«Les demandes d'aide à la cessation d'activité laitière (Acal) pour la campagne en cours concernent un peu moins de producteurs, mais plus de volumes que lors de la campagne précédente», résume l'Office de l'élevage.
Le bilan définitif n'est pas encore disponible, mais les chiffres tournent autour de 3.500 dossiers, pour un volume moyen de 145.000 litres. L'an dernier, 3.850 dossiers avaient été déposés pour 120.000 litres de moyenne. Cependant, ce chiffre cache des disparités. «De grosses références abandonnent. Il s'agirait plus de producteurs qui se reconvertissent dans d'autres productions que d'éleveurs en fin de carrière», indique-t-on à l'Office.
A l'autre bout de la chaîne, l'achat de quotas sans terre (ou Acal professionnelles) suscite également de nombreuses demandes. Vu le succès de sa première édition l'an dernier, 67 départements ont décidé de s'engager cette année, contre 38 en 2006.
Le rachat reste fixé à 0,15 €/l. Au prix actuel du lait, ce coût serait vite amorti. Est-ce intéressant pour autant? A voir. «Il faut tenir compte d'une nouvelle donne, explique Etienne Fabrègue, de la FNPL. Cette année, la hausse des allocations provisoires est telle que les producteurs pourraient hésiter à mettre de l'argent dans du quota en dur, d'autant que les trésoreries sont tendues à la suite de la hausse du coût alimentaire». D'autant que la Commission européenne pourrait bien rallonger la mise, si les Etats ne s'y opposent pas. Bruxelles devrait proposer une hausse des quotas de 2% dès avril 2008.