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Lait de chèvre

La colère s’étend

Publié le mardi 16 février 2010 - 18h54

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Lait de chèvre : la colère s’étend (© Watier)

Poitiers, Niort, Bressuire, Les Herbiers, Cholet, Châteauroux… Le mouvement de colère des éleveurs de chèvres, qui a commencé dans le Poitou-Charentes, s’étend maintenant aux départements et aux régions voisines. Samedi, c'était au tour de Sainte-Maure-de-Touraine dans l'Indre-et-Loire. Dans chacune de ces villes, des grandes surfaces ont reçu la semaine dernière la visite d’éleveurs. Et chaque fois, la même demande a été faite : que soient retirés des rayons les produits estampillés « Soignon », la marque commerciale d’Eurial-Poitouraine.

 

C’est la quatrième manifestation depuis l’automne. Les trois premières fois, c’était déjà Eurial qui était visé à travers trois de ses laiteries. Il est vrai que le groupe coopératif a accumulé les maladresses dans sa communication : il a annoncé en réunion d’éleveurs à l’automne qu’il allait baisser le prix du lait, puis a assuré que le projet n’en était encore qu’à l’état de réflexion, puis a supprimé dès janvier la hausse de 15 €/1.000 l qu’il avait accordée en 2009 et qui devait se prolonger jusqu’en mars 2010.

 

Les explications qu’il avance pour baisser ainsi le prix du lait ne convainquent pas les éleveurs. Eurial assure que la filière est en surproduction alors qu’il y a tout juste un an, elle réclamait des installations et des volumes. Le marché du fromage de chèvre se porte bien et continue de progresser, doucement et sûrement, comme il l’a toujours fait. Enfin, le groupe souhaite un ajustement du prix du lait de chèvre sur celui du lait de vache. « Mais si la situation du lait de vache se décide à Bruxelles ou même à Chicago », rétorque un acteur de la filière, « celle du lait de chèvre dépend surtout des décisions prises dans le Poitou-Charentes. »

 

Les éleveurs croient aussi deviner, derrière les difficultés qu’évoque Eurial pour la filière tout entière, les propres soucis financiers du groupe lui-même. Et ils ne veulent pas en subir les conséquences. Si Eurial baissait les prix comme il semble vouloir le faire, il est évident que les autres transformateurs, coopératifs ou privés, ne pourraient que lui emboîter le pas sous la pression de leurs acheteurs…

 

M.G.


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