Entremont Alliance devrait voir son sort fixé d'ici à la fin d'août, si l'on en croit un communiqué diffusé par le groupe.
«Entremont Alliance et son actionnaire unique Unifem [détenu à 63,5% par le groupe du financier Albert Frère et à 33,5% par la coopérative bretonne Unicopa, ndlr] précisent qu'ils négocient actuellement avec Lactalis et Sodiaal un regroupement industriel visant à arrimer Entremont et ses activités à un de ces groupes, formant ainsi un ensemble plus diversifié, explique le communiqué. Ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour que les principes d'une telle opération soient arrêtés avant la fin d'août.»
Ce communiqué, publié «à la suite de la parution de divers articles» et «pour couper court à des interprétations inexactes», fait suite notamment à une interview de Christian Mazuray, le président du groupe, publiée mardi dans Le Télégramme.
Dans cet entretien, ce dernier soulignait que le dossier Entremont «ne trouvera pas son épilogue avant le début de 2010» et qu'il n'y a pas actuellement «d'offre tangible» pour ce qui est de l'avenir du groupe. «Il y a actuellement trois hypothèses possibles, avait-il détaillé. Sodiaal s'est déclaré, Lactalis doit faire une proposition en septembre, mais il y a aussi la possibilité de continuer seul. Il n'est pas exclu que notre actionnaire majoritaire, la compagnie financière d'Albert Frère, injecte de l'argent.»
Christian Mazuray précisait également que «l'entreprise qui veut reprendre Entremont Alliance doit savoir qu'elle devra assumer des pertes pendant douze mois».