L'Association des producteurs de lait indépendants (Apli), la Confédération paysanne (CP) et la Coordination rurale (CR) poursuivaient mercredi le blocage des laboratoires d'analyse interprofessionnels, entamé pour certains dès la semaine dernière.
Dans la soirée, les sites de Carhaix (Finistère), de Châteaugiron (Ille-et-Vilaine), de La Capelle (Aisne), de Bar-le-Duc (Meuse) et de Saint-Lô (Manche) étaient encore interdits d'accès par les éleveurs. A partir de jeudi, ce sont Aurillac (Cantal), Bourges (Cher) et Surgères (Charente-Maritime) qui entreront dans le mouvement.
En revanche, l'accès au laboratoire d'Auch (Gers) a été dégagé lundi par la police. Le siège de ceux du Mans (Sarthe) et de Laval (Mayenne) a été levé mercredi.
Le Cilouest (interprofession laitière de la Bretagne et des Pays de la Loire) a protesté mercredi dans un communiqué contre «ces agissements inacceptables». Le Cilouest explique que «ces mobilisations ont pour conséquence de limiter, voire d’empêcher la réalisation d’un certain nombre d’analyses qui servent à déterminer la qualité du lait livré par les éleveurs, afin de le payer selon sa valeur réelle. Elles ont également gêné la réalisation des analyses du lait faites pour les organisations de contrôle laitier, ce qui a pour incidence de priver les éleveurs des derniers résultats en ce qui concerne le contrôle de performances de leur troupeau».