Les promesses et les discours fleurissent le temps du Salon de l'agriculture, mais les difficultés des éleveurs laitiers perdurent, ont souligné les organisations agricoles.
La FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait), rebondissant sur l'annonce faite par François Hollande, le président de la République, d'un soutien « exceptionnel » pour les producteurs de lait, avertit vendredi dans un communiqué qu'elle « ne se satisfera pas de bonnes intentions ». Elle demande « que des mesures concrètes soient adoptées rapidement ».
Mais « il faut du courage politique pour durcir la LME (loi de modernisation de l'économie) et permettre ainsi à l'amont de répercuter la hausse des charges sur l'aval de la filière, lance le syndicat. Il faut du bon sens politique pour alléger la pression subie par les éleveurs dans la mise en œuvre de réglementations européennes comme la directive nitrates. Celle-ci pénalise paradoxalement les éleveurs laitiers qui sont pourtant les garants de l'équilibre des territoires. Il faut une vision politique pour faire de la Pac un outil qui donne du souffle à l'élevage. Il faut de la réactivité politique pour décider, au plus vite, de mesures de trésorerie pour aider les éleveurs laitiers les plus fragiles. » La FNPL attend donc « des réponses rapides du gouvernement ».
De son côté, l'Office du lait national appelle au dialogue, toutes tendances intersyndicales confondues, comme l'avait fait la Confédération paysanne quelques jours plus tôt. Il « prend l'initiative d'organiser dans les prochains jours, une réunion où seront invités tous les syndicats et associations professionnelles représentant les producteurs laitiers », annonce-t-il dans un communiqué du 28 février 2013.
A mi-parcours des réflexions menées par les groupes de travail en charge du lait, initiés par le ministère de l'Agriculture, « il est évident que l'échec de la résolution du problème laitier ne saurait être imputable aux seuls pouvoirs publics, ni aux distributeurs mais aussi aux représentants des producteurs trop divisés, trop préoccupés par d'autres objectifs que la place de l'éleveur, trop imprégnés de guerres fratricides, trop déconnectés des réalités du terrain, explique l'Office du lait. Cette position de faiblesse donne tout le pouvoir aux industriels. Pour preuve, pourtant invités aux débats [dans les groupes de travail], jamais ils ne daignent s'y déplacer, comptant assurément sur les divisions des éleveurs. »
C'est pour « pallier cette faiblesse » que l'Office du lait national a décidé de d'organiser cette réunion. « L'objectif de cette rencontre, à huis clos entre éleveurs, est de définir des positions communes, des positions incontournables, des positions réalistes avec comme seul fond de pensée, le poids, la défense et le revenu du producteur », conclut-il.
les producteurs de laits
lundi 04 mars 2013 - 12h23
,on habites a 700metres d,altidude on se pose des questions sur l,avenir du lait,il faudrais faire un label,LAITS DE MONTAGNES,avec 6 mois d,hivers dont 3 mois sans voir la terre ,a cause de la neige,il faut du Stock,les prix flambe sur le tourteau de Sogea,les mineraux,ect,l,EDE ,a quio elle srre méme pas capâble de faire une ration,les vendeurs d,alimants ,il métes n,inporte quio a la fabrication,on veut voir ce que l,on donnes au laitieres,des céreales ,du tourteau de sogea,eile melange d,apport qu,il fauts,on vouler un double quai car on a un simple quai une TPA une foix 8,les prix nous on reculer,on fait la reclames des robots de traites ,cela goutes cheres ,avec l a maitenances on peuts se payer UN OUVRIER pendants 3 MOIS;A QUI il FAUT FAIRES CONFIANCES.