La collecte laitière devrait marquer une pause en 2013 avant de rebondir en 2014, estime la Commission européenne dans ses prévisions du début de juillet.
La direction générale de l'agriculture (DG Agri) de la Commission européenne constate que la collecte laitière pendant les premiers mois de 2013 a été fortement pénalisée par les conditions climatiques défavorables et le prix élevé de l'aliment du bétail. Elle estime que la production de l'UE pourrait ne pas progresser en 2013, malgré l'augmentation de 1 % des références laitières. Mais elle attend un rebond de la production et des livraisons dès 2014.
Bruxelles explique que les conditions météorologiques humides et froides au printemps ont affecté la production des prairies, en particulier en Irlande, au Royaume-Uni, dans le nord de l'Allemagne, dans le nord et l'est de la France. La Commission table sur un redressement de la pousse de l'herbe à partir de juin et sur une amélioration de la récolte de céréale, qui conduiraient à des coûts alimentaires moins élevés pour la seconde partie de 2013 comparé à 2012.
La DG Agri considère que le prix du lait est resté ferme au premier semestre aux Etats-Unis. Et attend une bonne collecte en Océanie pour la prochaine saison. En même temps, elle note une progression de la demande mondiale, qui conduirait à une reprise de la production au second semestre 2013 et en 2014.
Fermeté du prix du lait
Malgré cette reprise de la production en deuxième partie d'année, la Commission estime que le prix du lait devrait rester ferme au niveau mondial et européen. Elle note que, malgré le prix élevé des « commodities », la production européenne est restée limitée par le faible niveau de la collecte. Et en particulier celle de poudre de lait, les industriels ayant préféré produire des produits à haute valeur ajoutée, comme les fromages, pour le marché domestique.
En 2013, les projections de Bruxelles tablent sur des fabrications de fromages en hausse de 0,5 %. Elles progresseraient davantage en 2014, la consommation retrouvant des couleurs avec l'amélioration de la situation économique européenne. Quant à la production de produits frais, elle gagnerait elle aussi 0,5 % en 2013, et 0,7 % en 2014.
En 2013, Bruxelles attend une augmentation de 12 % des exportations de beurre, pour une production en recul de 0,6 %. Malgré des prix mondiaux très élevés, la production de poudre de lait entier chuterait de 8,2 %, les industriels, confrontés à une baisse de la collecte, préférant produire de la crème et du fromage. En 2014, ce déclin se poursuivrait, mais à un rythme moins soutenu. Quant au tonnage de poudre de lait écrémé, il recule de presque 10 % sur les quatre premiers mois de l'année. Et Bruxelles n'imagine pas qu'il se redresse avant 2014. La chute atteindrait 4,4 % sur l'année 2013.
A télécharger :
- Les prévisions de la Commission (en anglais)
BRUXELLES ??????
mardi 09 juillet 2013 - 00h50
BRUXELLES imagine BRUXELLES pense , c'est à tout cela que sont payés les ronds de cuir de BRUXELLES ,pour penser et imaginer et inventer tout un tas de choses qui ne se réaliseront probablement jamais , alors BRUXELLES ne sert pas à grand chose , on ferait mieux de licencier toutes ces sangsues, ça ferait des économies , car tout ça c'est beaucoup du bourrage de crâne !!!!!