En moyenne sur tout le territoire, les températures sont supérieures de 4,3 °C à la moyenne de celles relevées depuis 1950.
« En remontant plus loin dans le passé, il existe quelques séries d’observations, mais il n’y a pas traces de tels écarts à la norme pour un mois d’avril au 20ème siècle », affirme Michel Schneider de Météo France.
De telles variations n’ont été observé qu’à quatre reprises depuis 1950 comme en juin 2003 ou juillet 2006, mais jamais en avril. Pour ce mois précis, les précédents record s’élevaient à + 2,7 °C en 1961 et + 1,9 °C en 1987 et 1952.
Toujours selon les relevés de Météo-France, la répartition de cette « anomalie climatique » est relativement homogène sur le territoire. Elle est moins marquée dans l’extrême sud et sur les zone côtières, mais plus aiguë dans le Centre et l’Est, où elle atteint + 7°C par rapport à la norme dans certaines zones.
Ces températures sont combinées à l’absence de précipitations sur un quart du territoire. Au nord d’une zone allant de Rouen à la Picardie jusqu’au nord de la Bourgogne, les pluies ne sont intervenues au mieux que le 29 avril, mais de façon très inégale (0 mm à Lille, 2 mm à Besançon, 5 mm à Paris, 16 mm à Bourges, 30 mm à Strasbourg et jusqu’à 150 mm sous les forts orages dans l’Essonne).
A l’exception des Pyrénées et de la région Languedoc-Roussillon, où le cumul de pluviométrie dépasse la moyenne , toutes les régions affichent un déficit par rapport à la norme.