Les professionnels de la filière ovine sont sortis satisfaits mercredi de la réunion du Groupe national loup qui se déroulait à Lyon.
« Nous restons vigilants, a déclaré Frank Diény, de la Fédération nationale ovine (FNO). Mais nous sentons la volonté de construire une politique pour diminuer la pression de la prédation. » D'une manière générale, les prélèvements pourraient être effectués en fonction des dégâts sur les troupeaux.
« Une cellule spéciale d'intervention de proximité va être mise en place en cas de danger pour un troupeau, indique Yves Derbez, le président de Eleveurs et Montagnes. Elle sera composée de représentants de l'ONCFS (Office national de la chasse et de la faune sauvage), de louvetiers, de chasseurs et d'éleveurs volontaires. Elle sera activée sur décision préfectorale dans les zones de présence permanente du loup où des attaques auront été prises en compte durant l'année en cours ou pendant l'année précédente. [...] Nous restons très vigilants jusqu'à ce que ces avancées soient effectives. »
Les deux responsables ont aussi regretté l'absence, de Christophe Castaner, élu des Alpes-de-Haute-Provence, représentant des députés.