« Nous devons pouvoir défendre nos troupeaux face au loup », a déclaré Frank Diény, éleveur des Hautes-Alpes, qui intervenait, jeudi au Salon de l'agriculture, avant la projection d'un film de 10 minutes réalisé par la FNSEA, Jeunes Agriculteurs et la FNO. Ce film montre les réalités de la difficile cohabitation de l'élevage et du prédateur.
« Nous sommes venus expliquer au public du salon que la pression que l'on subit sur nos élevages est insupportable, a-t-il déclaré. Le loup est le cancer de notre production. Mais les spectateurs comprennent notre situation dès lors qu'on leur explique. »
Serge Préveraud, le président de la Fédération nationale ovine (FNO), a profité de l'occasion pour préciser que l'Etat dépensait chaque année 9 millions d'euros pour indemniser les éleveurs et les aider à installer des mesures de protection. « Avec cette somme, on pourrait payer trois cents instituteurs », a-t-il ajouté.
Les dépenses sont de plus en plus importantes, notamment pour la protection des troupeaux. « Ces derniers sont surprotégés. Pourtant, le loup s'adapte et attaque quand même », a indiqué François Thabuis, le président de Jeunes Agriculteurs. D'où la difficulté d'installer des jeunes dans ces conditions.
« Les discussions avec le gouvernement vont dans le bon sens », a signalé Franck Diény. Mais il n'y a rien d'écrit. Nous restons vigilants. »
Visionnez le film.
Titre
vendredi 01 mars 2013 - 09h54
Alors que l'Etat cherche des milliards, et en est réduit à imposer les gens au delà du supportable,il est scandaleux de gaspiller de telles sommes pour protéger un animal nuisible. Que feront ils le jour où il y aura une attaque sur un humain (ça peut arriver, regardez cet enfant attaqué à Londres par un simple renard affamé en pleine ville! Si le renard est capable de le faire, aucun doute que le loup aussi, mais ce sera plus grave et même si c'est un cas exceptionnel c'en sera un de trop).