« Le réseau FNSEA, au nom de la défense des agriculteurs et de l'agriculture française, a déposé un recours, le 28 février 2013 au tribunal administratif de Toulouse, pour demander l'annulation de l'arrêté de délimitation des zones vulnérables du bassin Adour-Garonne », indique le syndicat dans un communiqué diffusé ce jeudi 28 février 2013.
Des recours similaires ont déjà été déposés, cette semaine et la semaine dernière, pour les bassins Loire-Bretagne, Rhône-Méditerranée, Seine-Normandie, Rhin-Meuse et Artois-Picardie.
Sur le Bassin Adour-Garonne, 490 nouvelles communes ont été classées en zones vulnérables aux nitrates le 31 décembre 2012, par arrêté du préfet de la Région Midi-Pyrénées, coordonnateur du bassin Adour-Garonne. « Trop peu ont été déclassées, malgré les efforts réalisés par les agriculteurs dans la maîtrise des pollutions azotées et les améliorations tangibles de la qualité de l'eau dans de nombreux secteurs », estime la FNSEA. « Plus globalement, au niveau français, ce sont 1.440 communes au total qui ont été ajoutées, et seulement 617 retirées ».
« Le nouveau zonage repose sur des arguments scientifiques insuffisamment fondés et sur un manque de concertation notoire. Ainsi, pour le bassin Adour-Garonne, l'extension est le fait du durcissement, par l'Administration, des méthodes d'évaluation et de l'apparition de nouveaux critères, dont celui de l'eutrophisation côtière », fait valoir la FNSEA.
Selon le syndicat, « ce classement engendre d'importantes conséquences, tant en termes économiques qu'en termes de lourdeurs administratives pour les exploitants agricoles français. L'élevage sera fragilisé, avec l'obligation très coûteuse d'augmenter encore ses capacités de stockage des effluents agricoles. Les risques d'abandon sont élevés, avec des effets désastreux sur le plan environnemental (retournement des prairies, perte de biodiversité) et sur le dynamisme de nos territoires ruraux. »
« Pour les cultures, la définition au niveau national des périodes d'interdiction d'épandage, de couverture hivernale des sols, sans prise en compte de la diversité pédoclimatique, réduira les potentiels de production et la compétitivité de la ferme France », conclut le communiqué.
QUI A TORT OU RAISON...
jeudi 28 février 2013 - 20h17
SOUHAITONS QUE CES MESURES NE DEVIENNENT PAS DES HISTOIRES SYNDICALO-POLITIQUES ... ON NE JOUE PAS AVEC L EAU L ENVIRONNEMENT ET LA SANTÉ... ESPERONS QUE DE TELS ENJEUX NE DEVIENNENT PAS DES DISCUSSIONS PASSIONNELLES DE MARCHANDS DE TAPIS...