La population de loups s'accroît constamment, de nouveaux massifs sont colonisés... Bref, pour la Fédération nationale ovine (FNO) cela démontre l'inefficacité dispositif de gestion de la population des loups.
Le syndicat juge insuffisantes, jeudi dans un communiqué, les mesures mises en place pour faciliter la cohabitation entre le prédateur et l’activité d’élevage. Cela entraîne une augmentation de la facture payée par le contribuable et un abandon des terres pâturées seul garant de l’entretien de l’espace et des paysages dans les zones difficiles.
La prédation est une difficulté supplémentaire pour les éleveurs de cette production dont les revenus sont parmi les plus faibles du secteur agricole.
Dans ce contexte, la FNO souhaite impulser une nouvelle dynamique à la lutte contre la prédation afin de trouver une issue favorable pour les éleveurs démunis face aux dégâts causés sur leurs cheptels. D'autant plus que la France doit faire face à une crise économique générale qui nécessite de redéfinir les priorités dans les financements de l’Etat.