Le marché à terme parisien sur le blé sera inclus dans le périmètre de la future société indépendante qui sera mise en Bourse à l'issue de la fusion entre les opérateurs boursiers américains NYSE Euronext et ICE, a indiqué mardi une source proche du dossier.
Le quotidien économique américain Wall Street Journal, qui révèle cette information, souligne que cette initiative a pour but d'assurer le soutien des autorités de régulation et du monde politique à l'offre de 8,2 milliards de dollars d'ICE sur NYSE Euronext, annoncée à la fin de décembre 2012.
Lors de l'annonce, le groupe américain avait indiqué que le rachat, s'il allait à son terme, se traduirait par la mise en Bourse, d'ici à quelques mois, de la partie européenne, à savoir Euronext (Bourses de Paris, Amsterdam, Bruxelles et Lisbonne), sans plus de précisions sur les contours exacts de la cession. Une source proche a confirmé à l'AFP que la mise en Bourse du futur Euronext portera, en outre, sur les activités de dérivés continentaux sur les matières premières (blé, colza, maïs, lait...).
Le marché à terme sur le blé est l'une des pépites d'Euronext. Il s'agit du plus grand contrat à terme sur les céréales du groupe et l'un des plus importants au monde, selon le Wall Street Journal.
Pour réussir son rachat sur NYSE Euronext, ICE doit obtenir une série d'accords aux Etats-Unis et en Europe. Le vote des actionnaires devrait avoir lieu au printemps et l'opération se conclure en principe avant la fin de l'année.
En Europe, outre l'accord des actionnaires, les autorités de la concurrence doivent donner leur feu vert, tout comme les régulateurs boursiers et les ministères des Finances des différents pays concernés par Euronext.