accueil  Accueil / Actualités / Moissons : débuts chaotiques pour les céréales

Moissons

Débuts chaotiques pour les céréales

Publié le jeudi 09 juin 2011 - 17h37

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Alors qu'elles présentaient deux, voire trois semaines d'avance, les moissons ont démarré en pointillé à cause des pluies.

 

Les précipitations de ces derniers jours étaient très attendues compte tenu du climat sec qui perdure depuis cinq mois. Le 8 juin 2011, 60 départements étaient toujours concernés par un arrêté préfectoral limitant l'usage de l'eau.

 

Mais les récoltes, qui avaient tout juste débuté la semaine dernière ou qui devaient commencer, ont été stoppées par ces pluies.

 

Ainsi, des orges d'hiver, des pois et quelques colzas ont été battus en Aquitaine, dans le Midi-Pyrénées, le Poitou-Charentes, le Rhône-Alpes, le Centre... Pour le moment, les résultats sont, comme prévu, médiocres, d'autant qu'il s'agit de cultures en terres superficielles qui ont souffert de déficit hydrique.

 

Les escourgeons varient de 15 à 55 q/ha, les pois de moins de 10 q/ha à près de 40 q/ha en sec. Les rendements du colza oscillent entre 15 et 30 q/ha.

 

Comme les quantités d'eau tombées n'ont pas toujours été importantes et ont touché de façon hétérogène les territoires, le poids spécifique des orges n'est pour le moment pas affecté.

 

« Mais il ne faudrait pas que les pluies perdurent trop longtemps car la qualité pourrait se détériorer, estime un opérateur basé dans le Lot-et-Garonne. Les précipitations arrivent trop tard pour améliorer les rendements des blés, dont les récoltes devraient débuter d'ici à dix jours, selon les conditions climatiques.

 

En remontant vers le nord, les organismes stockeurs estiment que les pluies survenues pourraient être bénéfiques dans les sols les plus profonds et pour les cultures d'hiver en cours de remplissage.

 

« La récolte de blé sera de toute façon médiocre car, selon les variétés, il manque de 100 à 150 épis par m2 par rapport à une année normale », appuie un spécialiste en Vendée. Ces averses représentent cependant du « pain bénit » pour la plupart des cultures de printemps.

 

I.E., C.F. et M.G.


Les commentaires de nos abonnés (1)
Connectez-vous pour réagir

secheresse

jeudi 09 juin 2011 - 20h36

rendements en baisse de 15 % et prix en hausse de 30 % , que du benef : VIVE LA SECHERESSE !!
commentaires agriculteurs

denguin
Voir son profil

Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK