« Nous allons continuer le tour des six principales enseignes nationales pour avoir des engagements de hausses de prix pour les producteurs. A celles qui ne jouent pas le jeu, nous montrerons les muscles le 12 avril », a annoncé François Thabuis, président de Jeunes Agriculteurs (JA), ce mardi 2 avril 2013 lors d'une conférence de presse.
Les délégations syndicales pourraient se rendre dans leurs préfectures et mettre la pression sur les enseignes qui ne reverraient pas leurs conditions commerciales principalement pour les filières de l'élevage et des fruits et légumes.
Selon JA, pour que les producteurs aient des prix rémunérateurs, il faudrait des hausses de 30 €/1.000 litres de lait de vache, 130 €/t de lait de chèvre et 50 centimes par kg en viande bovine. Pour le consommateur, la hausse du prix du lait se matérialiserait par une hausse de l'ordre de 2 à 3 centimes par litre de lait UHT, 6 centimes pour 200 g d'Emmental, 6 centimes pour un camembert et environ 1,3 centimes pour 4 yaourts. Des hausses à la consommation qui semblent « acceptables » pour le syndicat, qui rappelle que les consommateurs doivent également payer le juste prix.
« Nous voulons une réaction urgente de la part des distributeurs qui se concrétise chez les producteurs dès leurs facturations du mois d'avril » a insisté Gaël Giraud, secrétaire général de JA. Si cet engagement de principe n'était pas respecté, le syndicat ne relâcherait pas la pression et annonce une autre manifestation en juin. « C'est une question de survie pour les éleveurs qui n'arrivent plus à faire face à l'augmentation des charges. Il faut donner des perspectives au métier d'éleveur », a martelé François Thabuis.
A la veille des négociations entre filières organisées avec le ministère qui doivent recommencer à la mi-avril, JA veut montrer sa détermination.
Au-delà de ces attentes d'urgence, Jeunes Agriculteurs a également des revendications à moyen terme : la révision de la LME (loi de modernisation de l'économie) pour instaurer des renégociations de prix en cours d'année, la mise en place effective du fond céréaliers-éleveurs via une cotisation obligatoire, ainsi qu'une réforme de la Pac qui donne des perspectives à l'élevage. Sur le long terme, JA veut que les agriculteurs soient davantage présents dans la distribution de leurs produits, notamment en développant davantage les circuits courts.
UNE RELATIVE NAÏVETÉ DE NOS JA...
mardi 02 avril 2013 - 21h18
SOUHAITONS QUE NOS JA NE SE FASSE PAS ROULER DANS LA FARINE... TOUT DEVIENT TRES TENDU...QUAND ON ME PARLE DE 30 €/TONNE DE HAUSSE, JE ME DEMANDE SI CELA EST SUFFISANT ??? 18000 € DE HAUSSE DE REVENU POUR UN QUOTA DE 600000 LITRES SOIT UN TROUPEAU DE 80 VACHES....DES MISES AUX NORMES QUI ONT COUTÉ DES FORTUNES, DES BESOINS DE 5-6000 HEURES/AN DE TRAVAIL ??? SOIT 3 €/HEURE. COMMENT CONTINUERONT CEUX QUI TRAVAILLENT A PERTE ACTUELLEMENT ??? IL FAUT VRAIMENT QUE CA CHANGE MAIS PAS AVEC DES MESURETTES...