Auditionné mercredi par la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, Pascal Lamy, directeur général de l'OMC (Organisation mondiale du commerce) a indiqué que le volet agricole des négociations à l'OMC était bouclé.
Selon lui, si le cycle de Doha ne l'est pas, c'est à cause des autres dossiers. En 2008, les négociations avaient pourtant échoué sur le dossier agricole.
Auditionné un peu plus tard par la commission des affaires européennes, Bruno Le Maire a confirmé cette information. « Je ne veux pas d'autres concessions, nous sommes à l'extrême limite de ce qui est acceptable. Je ne vous cache pas qu'il serait préférable pour nous que la négociation générale n'aboutisse pas. »
Toujours concernant les négociations internationales, mais cette fois au niveau du G20, le ministre français de l'Agriculture est plus optimiste. Il a réaffirmé la volonté de Nicolas Sarkozy de faire de la régulation mondiale une priorité. L'objectif de la France est de pousser à mettre en œuvre trois règles :
- la coordination des politiques entre les membres du G20 afin de prévenir et gérer les crises ;
- la moralisation des marchés ;
- la transparence des marchés (stocks et données agricoles).