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Négociations OMC

La FNSEA demande à Nicolas Sarkozy "une initiative forte" de la France

Publié le lundi 07 mai 2007 - 18h24

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La FNSEA a demandé au nouveau président de la République, Nicolas Sarkozy, que la France prenne « une initiative forte » à l'OMC et « fasse en sorte que l'agriculture ne soit pas la 5ème roue du carrosse », lundi dans un communiqué.

« Nous attendons que la France, dans le cadre européen, prenne ses responsabilités et fasse en sorte que l'agriculture, à l'OMC, ne soit pas pas la cinquième roue du carrosse », affirme le syndicat.

« Le modèle agricole européen n'est pas à brader. Il doit y avoir une initiative forte de la France en ce sens », poursuit-il.

De son côté, la Coordination rurale s'est réjouie « de la fermeté des positions françaises à propos de la négociation affichée par le ministre de l'Agriculture Dominique Bussereau ».

Le ministre de l'Agriculture a estimé samedi qu'un accord à l'OMC conclu sur les bases présentées par Crawford Falconer, président de la négociation agricole, « serait profondément déséquilibré et ne pourrait pas être considéré comme acceptable ».

« Pour l'avenir du système multilatéral, une pause dans les négociations serait probablement préférable à la poursuite de ''l'acharnement thérapeutique'' » a déclaré le ministre de l'Agriculture, cité dans un communiqué.

« Plutôt que d'imaginer un rapprochement artificiel des positions des membres de l'OMC, il faudrait mieux regarder la réalité en face, et constater que les écarts entre les positions des membres sont trop importants pour pouvoir être comblés dans un futur proche », a-t-il poursuivi.

Le document de Crawford Falconer présente « une version déséquilibrée et partiale des différents sujets en négociation », a-t-il expliqué. « L'ambition de ce texte est clairement à ''géométrie variable'', puisqu'il est très précis sur le soutien interne de l'UE, les modalités d'élimination des restitutions et l'accès au marché, mais beaucoup plus flou sur le soutien interne des Etats-Unis et les modalités d'application du principe de « parallélisme » pour toutes les formes de subventions à l'exportation. »

« En outre, la zone d'accord décrite pour les produits sensibles est totalement inacceptable. Qui plus est, il ''oublie'' de traiter le sujet des Indications géographiques qui fait pourtant pleinement partie de la négociation de Doha », a ajouté le ministre de l'Agriculture.

P.C.


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