Selon l'Isaaa (International Service for the Acquisition of Agri-biotech Applications), en 2014, les surfaces mondiales d'OGM ont atteint 181,5 millions d'hectares (Mha), soit plus de 6 Mha d'augmentation depuis 2013.
Un total de 28 pays (20 en développement et de 8 industrialisés) auraient mis en culture des récoltes biotechnologiques au cours de l'année 2014. Le rapport indique que les États-Unis restent en tête de la production avec 73,1 Mha. Avec près de 3 Mha, soit une croissance de 4 %, depuis 2013, ce pays a enregistré l'accroissement le plus élevé, surpassant le Brésil, lui-même détenteur de l'accroissement annuel le plus élevé au cours des cinq dernières années. Le Brésil détient donc la seconde place avec 42,12 Mha, ceci représente un accroissement de 5 % par rapport à 2013.
Un gain de 133 milliards de dollars
En Asie, la Chine et l'Inde sont toujours en tête des pays en développement, avec un accroissement respectif des cultures biotechnologiques de 3,9 Mha et de 11,6 Mha plantés en 2014. En 2014, l'Afrique du Sud, avec 2,7 Mha cultivés, est en tête des pays en développement pour les cultures biotechnologiques en Afrique.
L'Isaaa estime que, « de 1996 à 2013, les cultures biotechnologiques ont augmenté la production agricole d'une valeur évaluée provisoirement à 133 milliards USD, ont aidé à réduire la pauvreté pour plus de 16,5 millions de petits agriculteurs et leur famille, c'est-à-dire collectivement plus de 65 millions de personnes, comptant parmi les populations les plus pauvres du monde, et ont diminué l'impact environnemental de la production alimentaire et de plantes fibreuses en réduisant l'utilisation des pesticides, en augmentant l'économie du sol et en réduisant les émissions de CO2. »