Environ 130 organisations de la société civile, dont le WWF, Greenpeace, Générations Futures, etc., ont appelé mercredi à suspendre provisoirement les autorisations du maïs transgénique NK 603 et du RoundUp, mis en cause par l'étude de Gilles-Eric Séralini.
Dans un appel commun, remis au Premier ministre et aux ministres de la Recherche, Santé, Agriculture et Environnement, ces organisations demandent aussi « la transparence sur les études d'évaluation des risques sur la santé et l'environnement ayant conduit à l'autorisation (culture ou importation) dans l'Union européenne des OGM et des pesticides. »
Elles exigent « la communication des données brutes de ces études sur un site public en ligne et sous une forme exploitable statistiquement, pour permettre à l'ensemble de la société civile de réaliser ou commanditer toute contre-expertise. »
« Cette exigence de transparence concerne en priorité les données brutes des études ayant conduit à l'autorisation : du maïs OGM NK 603, des différentes formulations commerciales des Roundup, de deux maïs OGM Bt (Bt 176 et Mon810) et des sojas OGM tolérant au Roundup » précisent les signataires.
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jeudi 04 octobre 2012 - 09h35
Supprimer le glyphosate (matière active de la marque Roundup, pour ceux qui ne le sauraient pas), serait une catastrophe. En moins de cinq ans les champs seraient envahis de mauvaises herbes indestructibles autrement que chimiquement (chardons, ambroisies, etc, par exemple). IL ne faudra alors pas s'étonner que les rendement chutent de façon catastrophique. Il vaudra alors mieux se lancer dans le bio pour toucher les aides (quitte à ne pas récolter comme le font déja certains)et tant pis pour la gigantesque pénurie qui en découlera.