Les professionnels des semences et de la protection des plantes interpellent dans une lettre ouverte les candidats à l’élection présidentielle pour la mise en place d’une « politique volontaire en faveur des biotechnologies végétales » ont-ils indiqué dans un communiqué paru jeudi.
Les organisations professionnelles estiment en effet que « les premiers signaux envoyés à la profession depuis le lancement de la campagne présidentielle paraissent pour le moins contradictoire. Tous les candidats indiquent en effet vouloir poursuivre la recherche sur les biotechnologies végétales. Cependant, le devenir du développement des produits qui en seraient issus apparaît fortement remis en cause. Pourquoi laisser la recherche se poursuivre et, dans le même temps, refuser que les découvertes, c’est-à-dire de nouveaux OGM, soient cultivées ? »
Pour l’UIPP, le Gnis, Oléosem et Seproma, « un tel choix aurait des conséquences économiques et sociales dramatiques sur l’ensemble des filière agricole et agroalimentaire françaises » .
Ils demandent donc la définition rapide d'un cadre juridique clair assurant le développement des biotechnologies, la mise en oeuvre d'une véritable politique de soutien à l'innovation. Autres souhaits : la mise en place des mesures garantissant la sécurité des essais au champ et des agriculteurs, et la réaffirmation et respect du libre-choix des agriculteurs utilisant les biotechnologies végétales.