Le ministre roumain de l'Environnement, Attila Korodi, a demandé jeudi aux agriculteurs de son pays de ne pas semer de maïs génétiquement modifié Mon 810 cette année, dans l'attente d'un avis scientifique qui pourrait le conduire prochainement à proposer une loi en interdisant la culture.
Greenpeace a salué «un revirement historique» du gouvernement roumain. «Le plus gros producteur européen de maïs (en surfaces cultivées, plus de 2 millions d'hectares) tourne désormais le dos aux OGM», indique Greenpeace dans un communiqué, en notant que le maïs génétiquement modifié ne représentait que 0,01% de la production roumaine de maïs.
«Avec des moratoires en France et en Roumanie, ce sont les principaux producteurs de maïs européens qui refusent les OGM et envoient ainsi un message fort au reste du monde et à la Commission européenne», estime Arnaud Apoteker, responsable de la campagne OGM de Greenpeace France.