La Confédération paysanne, la Fnab (Fédération nationale d'agriculture biologique) et des organisations écologistes (Greenpeace, Amis de la Terre, Nature et Progrès) ont affirmé jeudi dans un communiqué avoir «découvert ces derniers jours dans le Tarn-et-Garonne un champ de maïs OGM Mon 810», dont la culture est interdite en France.
«A quelques jours de la floraison et de ses risques de contamination, l'Etat doit faire respecter cette interdiction et neutraliser au plus vite ces champs», estiment-ils.
Ces organisations ont assigné «le SRPV (service régional de la protection des végétaux), le ministre de l'Agriculture et l'agriculteur qui a semé, devant le président du Tribunal de grande instance de Montauban». L'audience en référé aura lieu vendredi.
«L’objet de cette procédure est double, elle doit permettre d’autoriser un huissier à effectuer des prélèvements dans le champ de maïs afin de confirmer qu’il s’agit d’OGM et doit permettre aux services de l’Etat d’intervenir pour faire respecter les arrêtés du ministre de l’Agriculture des 7 et 13 février dernier.»
«Il ne s’agit pas de dénoncer une personne. Entre ceux qui, multinationales semencières ou lobbies locaux, poussent intentionnellement à utiliser ce mode cultural et ceux qui n’ont pas réalisé que cette technique n’est pas une solution, il n’est pas question de faire d’amalgame», affirment syndicats et associations anti-OGM.