Décommandés au dernier moment par la direction de l'ONG écologiste, Jacques Myard (UMP) et Jean-Michel Boucheron (PS) estiment que « une fois de plus, il est impossible de connaître les sources de financement de Greenpeace ».
Jacques Myard (UMP) et Jean-Michel Boucheron (PS) ont mal vécu d'avoir été « baladés » par la direction de Greenpeace France alors qu'ils enquêtaient sur les « vecteurs privés d'influence internationale » dans le cadre d'une mission parlementaire.
Alors que rendez-vous avait été pris et accepté trois mois à l'avance, le directeur de Greenpeace France, Patrice Husting, s'est décommandé au dernier moment, prétextant que les positions « défendues par M. Jacques Myard sur un certain nombre de questions sociétales étaient incompatibles avec les valeurs défendues par Greenpeace ».
Lors de la présentation de leur rapport qui s'est déroulé à l'Assemblée nationale le 18 octobre 2011, ainsi que dans l'annexe 1 du rapport, ils racontent l'incident précisant qu'ils n'ont pas été dupes de la manœuvre : « Vous m'empêcherez pas de penser qu'il s'agit d'un prétexte qui se veut habile pour esquiver les questions posées », écrit Jean-Michel Boucheron, dans une lettre annexée au rapport et envoyée à Patrice Husting.
Le député socialiste a fait bloc avec son collègue de l'UMP refusant d'être vu en solo comme le proposait Greenpeace, considérant qu'ils étaient tous deux « détenteurs en démocratie d'une part égale de la représentation nationale ».
« Une fois de plus, a commenté Jean-Michel Boucheron devant les députés , il y a impossibilité de connaître les sources de financement de Greenpeace, alors que comme beaucoup d'ONG, cette organisation se targue de transparence. [...] Aux côtés d'entités sincères et militantes se trouvent des “ONG paravents” qui poursuivent d'autres buts, souvent au profit d'entreprises privées. Nous n'expliquons pas autrement l'attitude de Greenpeace [...]. »
Documents à télécharger :
- Lettre de M. Jean-Michel Boucheron à M. Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France
- Baromètre de transparence des ONG (2010)
- Rapport d'information sur « les vecteurs privés d'influence dans les relations internationales »
- Compte rendu de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale relatif à l'examen du rapport d'information
Titre
vendredi 02 décembre 2011 - 08h57
S'ils veulent connaître les moyens de financement de cette "organisation" ils le peuvent; ils en ont les moyens; c'est seulemnt la volonté politique(ou le courage) qui manquent. Greenpeace c'est le même genre que FNE , des ayatollahs de l'écologie qui cherchent à avoir l'air respectables, mais qui en fait ont des méthodes "totalitaires".