La FNICGV (Fédération nationale de l'industrie et des commerces en gros des viandes) complimente lundi dans un communiqué, Liam Aylward, parlementaire européen qui a rédigé un rapport sur l'avenir de la filière ovine européenne. Dans le contexte du bilan de santé de la Pac, il pointe le doigt sur la grave crise que traverse actuellement cette production et formulent des recommandations.
«Le marché de la viande ovine est l’enfant oublié, voire ignoré, de la politique agricole commune, s'inquiète la FNICGV. Or l'avenir des autres viandes dépend du succès de redressement de la filière ovine. Elle sera en effet un exemple à suivre.»
La fédération souligne également la nécessité d’accroître le soutien financier direct aux éleveurs pour relancer l’offre et réduire les coûts de production. Le renforcement de la promotion des produits agricoles dans l'UE lui apparaît aussi impératif. Elle propose la mise en place d'un logo «UE» pour reconnaître les caractéristiques de la viande ovine européenne. Enfin, la FNICGV soulève le problème de l'amélioration de la valorisation des coproduits dans l' UE et à l’extérieur.
La fédération attend que la Commission européenne et le Conseil des ministres, dont la présidence sera assurée par la France à compter du 1er juillet, «assument leurs responsabilités». Elle réclame également la création d’un comité de suivi, comme le préconise Liam Aylward.