«Nous voulons une agriculture durable qui assure la sécurité alimentaire», a expliqué mercredi Luc Guyau, président de l' APCA (Assemblée permanente des chambres d'agriculture), s'exprimant devant la presse sur les objectifs de la Pac de 2013 à 2019. L'enjeu est de préparer le nouveau cadre financier européen pour la période 2013-2019.
Le débat ne porte plus sur le bilan de santé de la Pac, qui devrait être bouclé en novembre. Il s’agit maintenant pour les acteurs agricoles de poser les jalons de la Pac d’après 2013 et de se faire entendre avant le sommet informel des ministres de l’Agriculture de l’UE à Annecy les 21 et 22 septembre.
L’autre échéance pour Luc Guyau est la réunion des chefs d’Etats européens prévue vers la fin de l’année, avant la mise en place de la nouvelle commission européenne en 2009.
Aussi les chambres d’agriculture déclinent-elles leurs propositions pour la Pac d'après 2013: maintenir la production, intégrer l’environnement dans le premier pilier et instaurer de nouveaux outils de régulation, notamment par les contrats, le système assuranciel et la flexibilité des aides. Cette dernière mesure sous-entendrait réorienter des aides au sein du premier pilier, de 15 à 20% en faveur des productions en difficultés, par exemple des céréaliers vers les éleveurs, mais pas exclusivement. Il s’agit aussi d’imaginer une redistribution au-delà d’un certain plafond d’aides.