Pour la réforme de la Pac après 2013, la Confédération européenne de la production de maïs (CEPM) « insiste sur l'importance d'une agriculture de production afin de contribuer à l'équilibre alimentaire mondial », a-t-elle souligné, dans un communiqué.
Cela implique « de disposer d'un budget agricole en progression avec un premier pilier dominant reposant prioritairement sur des soutiens directs », estime-telle. « La mise en cohérence entre Etats membres de ces soutiens directs doit se gérer sur la durée afin de prendre en compte les différences économiques objectives et de soutiens actuels entre Etats membres », précise la CEPM.
« Parallèlement, en matière de verdissement de la Pac, il importe d'abord que les règles instaurées ne soient pas des obstacles à la productivité des exploitations agricoles », poursuit-elle.
« Ainsi, la prise en compte des biens publics et services environnementaux à inscrire dans le cadre du premier pilier de la Pac » pourrait reposer sur les BCAE (conditionnalité) et « sur des mesures complémentaires rémunérées et choisies par les agriculteurs sur la base d'une liste européenne », déclarent les producteurs de maïs.
Au sujet des négociations commerciales entre l'UE et le Mercosur (Argentine, Brésil, Paraguay, Uruguay), ils s'opposent « à toute nouvelle concession sur le maïs ».
La CEPM rappelle enfin « l'exigence d'une disponibilité sans distorsion à l'intérieur de l'Union européenne des différents outils disponibles permettant de répondre aux objectifs de productivité, de qualité et de compétitivité. Il s'agit en particulier des OGM, des produits de protection phytosanitaire et de l'irrigation ».
La CEPM réunit les organisations représentant les producteurs de onze Etats membres et elle est présidée par Christophe Terrain, également président de l'AGPM.