Alors que le Parlement européen doit se prononcer, la semaine prochaine, sur la réforme de la Pac, le Copa-Cogeca rappelle ses préoccupations en ce qui concerne le budget et le verdissement.
« Nous demandons notamment une plus grande flexibilité à l'égard des mesures visant un plus grand verdissement de la Pac et davantage d'incitations pour permettre aux agriculteurs de parvenir à une croissance verte », écrit le Copa-Cogeca (1) dans un communiqué du 7 mars 2013.
« Nous sommes fortement préoccupés par le fait que l'UE sera la seule à réduire son potentiel de production agricole, en cette période de graves inquiétudes en matière de sécurité alimentaire. [...] C'est pourquoi la proposition de la Commission européenne de réduire la quantité des terres en production de quelque 7 % est dénuée de sens et il convient donc de préconiser sa révision lors du vote au Parlement de la semaine prochaine. »
Le Copa-Cogeca s'oppose « à tout transfert de fonds du premier au deuxième piliers de la Pac, tel que proposé. Le premier pilier de la Pac sera plus important que jamais pour que l'UE continue à garantir la sécurité alimentaire, la stabilité et la durabilité. Nous sommes par ailleurs préoccupés du fait que les Etats membres soient habilités à allouer des niveaux de fonds différents aux diverses mesures, ce qui pourrait engendrer de graves distorsions de la concurrence entre Etats membres ».
« Les agriculteurs de toute l'Europe demandent à l'unisson un budget fort pour la Pac, en réponse à la société qui compte sur un approvisionnement sûr et fiable en denrées alimentaires de qualité, produites de manière durable et à des prix abordables. L'agriculture est primordiale pour garantir la croissance et l'emploi dans les zones rurales, avec près de 40 millions d'emplois fournis par le secteur agroalimentaire. Sans la Pac, il est clair qu'un nombre important d'emplois serait perdu. Elle représente un excellent retour sur investissement », conclut le communiqué.
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(1) Comité des organisations agricoles et coopératives de l'UE.
Titre
mardi 12 mars 2013 - 09h55
La baisse de production mondiale ont fait doubler le prix des céréales. Si l'Europe suicide 7% de sa production quel sera l'impact? Est-ce qu'il y a un seul débile de technocrate qui a seulement pensé a faire ce calcul? A moins que le but inavoué ne soit d'importer à bas prix de la cochonnerie étrangère. Ce sera la porte ouverte aux dérives et aux margoulins (on a vu ce que cela a donné avec la viande de cheval et les faux produits bio). Pas sûr que les agriculteurs et le consommateur soient gagnants.