« A notre grande surprise, en conseil de ministres de l'Agriculture à Bruxelles le 26 avril dernier, la France s'est prononcée pour que la création d'un soutien aux nouveaux installés dans le premier pilier de la future Pac devienne une simple option pour les Etats membres. Nous ne comprenons pas ce positionnement et cette prise de risque ! », a indiqué Jeunes Agriculteurs (JA), vendredi soir dans un communiqué.
La création d'une majoration obligatoire des aides directes pour les jeunes installés dans le premier pilier de la Pac, en plus du maintien des outils « à la carte » existants dans le deuxième pilier, est une proposition de la Commission européenne, rappelle JA qui avait « salué alors cette initiative ».
« Or la remise en cause qui menace aujourd'hui a de quoi nous alerter ! En effet, cette nouvelle mesure inscrite dans le premier pilier doit être obligatoire dans tous les Etats membres, en complément des soutiens cofinancés existants, et ne doit aucunement être présentée comme optionnelle, explique le syndicat. L'esprit n'est en aucun cas de mettre sous perfusion des projets fragiles, mais bien d'accompagner des installations viables qui demandent des investissements de plus en plus importants tout en donnant un signal positif renforcé aux jeunes qui veulent devenir agriculteurs. Nous lançons ce cri d'alerte solidairement avec tous nos collègues européens réunis au sein du CEJA (Conseil européen des Jeunes Agriculteurs) ».