Il est «crucial que le Conseil (des ministres de l'UE, ndlr) fasse de la stabilité sa priorité» dans le cadre du bilan de santé de la Pac et «qu’il n’introduise aucun changement majeur aux politiques en place en concluant l’exercice du bilan de santé aussitôt que possible en 2008», a déclaré le président du Copa (organisations agricoles européennes), Jean-Michel Lemétayer.
Il a rencontré cette semaine le ministre slovène de l'Agriculture, Iztok Jarc, dont le pays préside l'Union européenne au premier semestre de 2008.
Jean-Michel Lemétayer a souligné auprès du président du conseil en charge de l'agriculture que «le facteur risque dans la production agricole devient de plus en plus important et que les mécanismes d’intervention sont destinés à réduire l’instabilité du marché, tant au profit des consommateurs que des producteurs».
Aussi, «la gestion des risques en agriculture doit uniquement s’inscrire dans les actions du premier pilier de la Pac».
Il est également inacceptable, selon le Copa que «la Commission tente de combler les manquements du budget du développement rural en transférant de l’argent par le biais de la modulation».
Le Copa rappelle que «les chefs d’Etat et de gouvernement ont confirmé les objectifs de la Pac en conservant l’article 39 du traité de Rome dans le nouveau traité de Lisbonne de l’UE, qui a été signé le 13 décembre 2007».
Téléchargez les Positions du Copa sur le bilan de santé de la Pac (145.54 Ko).
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