A la suite de la publication du rapport de l'Ifen (Institut français de l'environnement) «Les pesticides dans les eaux – Données 2005», l'UIPP ( Union des industries de la protection des plantes) a tenu à réagir, «regrettant que le dossier ne permette pas de dégager des tendances d'évolution de la qualité des eaux vis-à-vis des pesticides».
L'UIPP a ainsi précisé que, compte tenu de l’amélioration des techniques analytiques, les traces retrouvées sont infinitésimales et ne présentent pas de risque pour le consommateur. D'ailleurs, plus de 97% des résultats des analyses effectuées sont inférieurs au seuil de 0,1 microgramme par litre (norme fixée par l'Union européenne dans les eaux de boisson), que ce soit dans les eaux souterraines ou superficielles.
64% des points de mesure en eaux de surface ont «une qualité bonne ou très bonne» ou sont «sans quantification de produits phytopharmaceutiques». Pour les eaux souterraines, 75% des points de mesure sont «de bonne qualité ou sans quantification».
Et l'UIPP ajoute «dans la configuration actuelle du rapport, il est difficile de mesurer les conséquences des actions déjà engagées par l'UIPP et l'ensemble des acteurs agricoles ou des nouvelles dispositions réglementaires pour contribuer à préserver la qualité de nos ressources en eau».
D’autre part, le syndicat tient à rappeler qu'avant leur mise sur le marché, les produits phytopharmaceutiques font l'objet d'une autorisation délivrée par le ministre de l'Agriculture. Après 10 ans de recherche, les dossiers toxicologiques (évaluation des effets à court, moyen et long terme), environnementaux et biologiques (intérêt agronomique du produit) de ces produits sont soumis à une évaluation réalisée par des experts indépendants. Utilisés dans le respect des recommandations d'emploi stipulées lors de l'autorisation de mise sur le marché, ils ne présentent pas de risque pour les utilisateurs et les consommateurs et ont un impact maîtrisé sur l'environnement.
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