« Grâce à la ténacité de trois petites associations d'environnement de Guadeloupe (EnVie-Santé, Asfa, Amazona), d'élus et à l'application du principe de précaution par le tribunal administratif de Basse Terre, les épandages aériens ont à nouveau pour la troisième fois, été suspendus en Guadeloupe à la suite d'un recours en référé le 5 juillet 2013 », précise un communiqué de Brigitte Allain, député de Dordogne, le 12 juillet 2013.
Brigitte Allain, au nom du Groupe écologiste à l'Assemblée nationale était intervenue directement auprès du ministre Stéphane le Foll lors d'une question orale au gouvernement.
Rappelant l'interdiction de principe des épandages aériens et leur dangerosité pour l'homme et les écosystèmes, elle a demandé au gouvernement de réaffirmer la position radicale exprimée par le Premier ministre lors de la conférence environnementale.
« La ligne du gouvernement sur la question de l'épandage aérien n'a pas changé », a alors aussitôt rétorqué le ministre de l'Agriculture, affirmant que l'objectif était de « s'en passer ».