A la suite de la parution des résultats d’une étude menée par Airparif concernant l’évaluation de la concentration des pesticides dans l’air francilien, l’UIPP (Union des industries de la protection des plantes) a tenu à préciser plusieurs points, vendredi dans un communiqué.
Il est possible de retrouver des traces de pesticides dans l’air car les traitements sont souvent réalisés par pulvérisation et une partie peut se retrouver dans l’atmosphère. Par ailleurs, l'évolution des techniques de mesure et le renforcement de la surveillance permettent de retrouver des traces, même infimes, de produits dans l'air. «Cette présence ne signifie pas qu’il existe une dégradation de la qualité de notre environnement», selon l’UIPP.
Concernant l’éventuel risque pour la santé, les industriels précisent que les teneurs relevées dans le cadre de l’étude sont très faibles puisqu’elles s’expriment en nanogramme/m3 mais aussi que seuls les produits ne présentant pas de risque dans les conditions d’emploi recommandées peuvent être mis sur le marché.
«L’application des bonnes pratiques agricoles reste déterminante.» L’UIPP tient à faire savoir qu’elle s’engage dans de nombreuses actions de formation et de sensibilisation, notamment, qui celles incitent les agriculteurs à réaliser des traitements de façon optimale (traiter tôt le matin ou tard le soir, ne pas pulvériser avant la pluie…).