Faisant suite à la publication de l'étude de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) sur l'exposition des aliments aux substances chimiques, le Mouvement pour les droits et le respect des générations futures (MDRGF) en souligne les limites.
Même si le MDRGF estime que cette « étude a le mérite d'exister », il juge que des « limites sont remarquables » :
- « Les valeurs d'exposition sont comparées à des valeurs toxicologiques de référence dont on
voit qu'elles ne sont parfois pas protectrices des populations. »
- « L'étude ne prend pas en compte l'interaction des molécules entre elles. »
- « L'étude ne prend pas en compte le mode d'action particulier des perturbateurs endocriniens. »
- « Enfin, certains contaminants et substances de synthèse ne sont pas étudiés (ex-BPA,
Aspartame, antibiotiques...). »
« Nos organisations admettent que cette étude permet de fournir à l'Anses la nature de nombreux mélanges chimiques ingérés par les consommateurs. Nous demandons à l'agence nationale de rechercher très activement tous les effets de synergie entre les substances de ces mélanges et ce de manière systématique en utilisant les méthodes scientifiques les plus récentes et notamment celles de toxicogénomique », déclare François Veillerette, porte-parole de Générations futures.
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