Le lancement d'un «réseau de défense des victimes des pesticides» a été annoncé par le MDRGF (Mouvement pour le droit et le respect des générations futures) et Heal (Alliance Santé Environnement basée à Bruxelles), jeudi 18 juin.
Les deux organisations souhaitent recueillir des témoignages sur les risques pour la santé des produits phytosanitaires et agir sur les autorités.
Elles estiment que la législation actuelle ne garantit pas une protection suffisante, citant l'inexistence de limites de protection autour des habitations et de normes atmosphériques d'exposition des riverains.
Le MDRGF et Heal demandent aux trois ministères concernés (Santé, Ecologie et Agriculture) que les pesticides les plus dangereux soient retirés du marché, que des zones tampons soient mises en place pour protéger les gens qui résident près des cultures intensives et que l'usage des pesticides soit interdit en ville.