L’organisation Légumes de France a demandé mardi dans un communiqué que « les administrations des différents Etats membres et la Commission européenne s’organisent afin que le principe de reconnaissance mutuelle soit appliqué en 2011 », date d’entrée en vigueur du nouveau règlement phytosanitaire européen.
Les producteurs de légumes « comptent sur la France pour être moteur » considérant que la reconnaissance mutuelle, votée en 2009, est « une solution pour gommer » les distorsions de concurrence en matière de protection phytosanitaire, qui ne sont « pas acceptables ».
En décembre 2009, Légumes de France avait transmis au ministère de l’Agriculture un premier recensement – non exhaustif – de près de 150 distorsions de concurrence : 150 usages autorisés dans les Etats membres frontaliers, et non autorisés en France.