Le CPNT (Mouvement pour la ruralité) se félicite du plan d'action pour la préservation des abeilles et des insectes pollinisateurs sauvages que propose à la consultation publique le ministère de l'Ecologie, et rappelle « qu'il alerte depuis plus d'une vingtaine d'années sur l'effondrement dramatique des populations d'insectes pollinisateurs. »
Néanmoins, l'organisation regrette « une ostrasisation du monde cynégétique (...) car cité une seule foi et derrière les naturalistes. » Or, les chasseurs devraient être un « acteur respecté du projet. »
De plus, CPNT rappelle « que les zones humides sont d'importants réservoirs de biodiversité, notamment en insectes pollinisateurs, souvent sauvegardées et gérées par les aménagements cynégétiques des chasseurs de gibier d'eau. »
Aussi, le Mouvement pour la ruralité « invite la ministre Ségolène Royal à faire preuve de plus de considération pour les gestionnaires de la nature que sont les chasseurs et reconnaître à tout le moins les actions déjà engagées par eux au travers de la mise en place des jachères Environnement faune sauvage fleuries et des partenariats passés avec le monde agricole et apicole depuis de nombreuses années. »
Enfin, CPNT « ne manquera d'interpeller la ministre sur sa politique incohérente, tant par le protectionnisme aveugle des grands carnivores conduisant inéluctablement à faire disparaître le pastoralisme que sur sa politique en faveur des énergies renouvelables favorisant outrageusement un développement de l'éolien et du photovoltaïque en lieu et place des massifs forestiers et d'autres réservoirs de biodiversité. Alors qu'au travers de son plan d'action " France, terre de pollinisateurs " elle reconnaît le bienfait du pastoralisme et celui de la forêt !»