Malgré la prise de conscience concernant la progression de l'ambroisie, il manque une réglementation nationale pour organiser la lutte. Le pollen n'a pas de frontière d'où la difficulté à coordonner les actions. C'est une des conclusions du colloque européen sur l'ambroisie organisé le 30 mars 2012 à Lyon.
Cette plante invasive dont le pollen est très allergène ne cesse de s'étendre sur le territoire. « A la suite de la découverte d'un cas en 2008, nous avons mis en place un réseau de surveillance, explique Gérald Guedon, de la Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles dans les Pays de Loire. Nous avons une vingtaine de foyers souvent de petite taille. »
Dans le Rhône-Alpes, le problème est toujours là. « La lutte continue au même titre que pour l'ensemble des mauvaises herbes, souligne Jean-Yves Colomb, agriculteur en Isère. Aujourd'hui, les producteurs ont les outils et sont sensibilisés. Mais il reste des problèmes, notamment en cas d'événements climatiques lorsque les traitements sont retardés. »
L'ambroisie n'envahit pas seulement les parcelles agricoles. Municipalité, sociétés d'autoroute, de voies ferrées... cherchent aussi des solutions pour repérer les zones touchées, organiser des fauches avant le fleurissement ou limiter les transports de terre lors des chantiers.
Malgré les actions, les malades ne constatent pas d'amélioration. La densité de pollen d'ambroisie aurait doublé en 20 ans dans le Rhône-Alpes. Les associations de malades reprochent notamment le manque d'engagement politique. Les préfets de la Drôme, de l'Ardèche et cette année, de l'Isère, ont mis en place un plan de lutte à l'échelle du département.
Mais il n'existe pas cadre réglementaire au niveau national et notamment pour les départements encore peu touchés. Trente-six parlementaires viennent de déposer un projet de loi pour coordonner les actions de lutte.
Pourtant, de l'autre côté de la frontière, la Suisse a adopté un plan national dès que le problème est arrivé en 2004.
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mercredi 04 avril 2012 - 12h48
Je continue mon message qui n'est pas passé entièrement: donc, dans les repousses de colza que l'on ne peut détruire avant le 15 septembre poussent les ambroisies qui lèvent après la récolte et comme on ne peut pas détruire seulement les ambroisies dans les repousses, on ne peut rien faire. Mi septembre le mal est fait (plantes montées à graines) Il faudrait qu'en cas de présence d'ambroisies on puisse avoir l'autorisation de détruire les repousses plus tôt, quitte à faire une déclaration ou demander une autoprisation spéciale à la DDT