Le rendement moyen national du pois serait proche de 42 q/ha (chiffre provisoire), d'après l'enquête Arvalis-Unip auprès des organismes stockeurs et chambres d'agriculture présentée dans une « Note aux opérateurs » du 5 septembre. Un chiffre en retrait d'environ 2 q/ha par rapport à la moyenne pluriannuelle.
« Les rendements des pois semés au printemps, qui représentent près de 80 % des surfaces, sont nettement en retrait par rapport à ce qui était attendu en juin au vu d'une belle végétation dans les régions du Centre, du Nord et de l'Ouest », d'après l'Unip (interprofession des protéagineux). Ceux des pois semés à l'entrée de l'hiver sont « globalement bons, avec de bonnes surprises dans les régions affectées par la sécheresse au printemps ».
Les récoltes ont été perturbées par les pluies de l'été et se sont étalées de la fin de juin à la fin d'août, voire au début de septembre pour les dernières parcelles. « Les conditions de récolte ont été difficiles dans certains cas, avec localement des problèmes de germination (sans incidence sur la valeur nutritionnelle) et de pertes à la récolte. La qualité visuelle est par conséquent hétérogène », souligne l'Unip.
Concernant les récoltes des féveroles, elles ont démarré tardivement compte tenu des pluies et des récoltes de blé qui se sont poursuivies en août. « Avec le retour du beau temps sur le Nord, elle avance rapidement, note l'Unip. Près de 80 % seraient déjà récoltées en Basse-Normandie. Les rendements sont élevés dans l'Ouest, moyens et plus variables dans le Bassin parisien, globalement meilleurs que l'an dernier. La qualité visuelle et la taille des graines semblent bonnes en général, mais on signale souvent des taux élevés de grains bruchés.