Le bilan de santé de la Pac prévoit de rendre éligibles aux DPU les surfaces de pommes de terre. Les producteurs craignent que ce soit la porte ouverte à des inégalités entre producteurs.
«Il est indispensable pour l'avenir de notre profession que les phénomènes de distorsion de concurrence ne puissent pas exister aussi bien au niveau interne (en France) qu'au niveau communautaire», a proclamé Jean-Bernard Bayard, secrétaire général adjoint de la FNSEA, qui intervenait jeudi à Lille à l'occasion du congrès annuel de l'UNPT (Union nationale des producteurs de pommes de terre).
C'est dans ce sens que Luc Chatelain, de l'UNPT, a revendiqué «que l'ensemble des surfaces en pommes de terre deviennent immédiatement attributaires de DPU, dès lors que les surfaces en pommes de terre seront devenues éligibles» tel que le prévoit le bilan de santé de la Pac. «C'est un dossier qui est vital pour nos exploitations», a-t-il ajouté.
Dans le but d'améliorer la compétitivité de la filière, Jean-Bernard Bayard a par ailleurs estimé «qu'il paraît nécessaire de regrouper l'offre dans le but de mieux répondre aux marchés. Actuellement, l'offre est trop atomisée.»