L’interprofession porcine (Inaporc) a demandé mercredi aux pouvoirs publics d’assurer un service minimal concernant les contrôles sanitaires dans les abattoirs. Cette demande fait suite au dépôt d’un préavis de grève pour la journée du 22 mai par les agents de la fonction publique chargés du contrôle sanitaire.
Inaporc ne remet pas en cause le droit de grève. Mais elle souligne que cette grève intervient après plusieurs semaines écourtées par des jours fériés, qui ont pesé sur l’activité des abattoirs, et alors que les cours du porc commencent tout juste à frémir au Marché du porc breton. «Ce mouvement social va se traduire par de fortes perturbations pour l'activité du secteur porcin», indique Inaporc.