Dès le début de 2012, la castration des porcelets sans anesthésie ne sera plus tolérée en Belgique, a décidé la Fédération belge de la viande (Febev).
« A partir du 1er janvier 2012, la castration chirurgicale de porcelets sans l'administration d'anesthésie ne sera plus tolérée en Belgique », annonce la Febev dans un communiqué diffusé vendredi. Ce faisant, « la Fédération affirme sa promesse faite dans le cadre de la Déclaration européenne sur les alternatives pour la castration des cochons. En 2010, la Belgique s'était engagée à cesser la castration sans anesthésie à partir de 2012, et à ne plus autoriser aucune castration à partir de 2018, rappelle le communiqué.
La décision de la filière est fondée sur des études de l'ILVO (Institut pour la recherche agricole et de la pêche) qui ont « prouvé l'impact des différents méthodes sur le secteur et sur le bien-être animal ». La Febev souligne qu'il s'agit d'une initiative volontaire de la filière belge de la viande, mais qu'une base légale au niveau européen est souhaitable.
René Maillard, manager de l'Office belge de la viande à Bruxelles, estime que « la filière de la viande en Belgique se positionne ainsi en tête du peloton et souhaite de la sorte répondre aux attentes des citoyens soucieux du bien-être animal. C'est un pas dans la bonne direction qui aura des effets positifs sur nos relations commerciales avec nos clients les plus importants ».