« Le ministre de l'Agriculture doit exiger un délai, au moins jusqu'à 2014, pour que tous les producteurs [de porcs, ndlr] aient le temps de se mettre aux normes [...] », a déclaré la Coordination rurale (CR) mercredi dans un communiqué de presse.
Pour le syndicat et l'Organisation nationale des éleveurs de porcs (Onep, section spécialisée de la CR), la date butoir du 1er janvier 2013 est « impossible à respecter ». Les deux organisations syndicales estiment qu'à cause de la date butoir du 1er janvier 2013, 11 % des éleveurs ont déjà abandonné la production, et 3 % sont encore indécis.
Même si la Coordination rurale et l'Onep jugent que le prix du porc a atteint un niveau satisfaisant, des craintes persistent. « La hausse doit être durable pour que les éleveurs puissent refaire leur trésorerie et ainsi retrouver la capacité d'investir, notamment au niveau des mises aux normes pour le bien-être des truies gestantes », ajoute les deux syndicats.