« Malgré les hausses récentes tant attendues du cadran de Plérin, la situation des producteurs reste intenable », estime la Fédération nationale porcine (FNP). Dans un communiqué diffusé mardi, elle réclame l'ouverture de négociations tarifaires sur les produits transformés.
« Le prix du porc, aux alentours de 1,73 € payé aux éleveurs aujourd'hui, ne suffit toujours pas à compenser un coût de production qui augmente chaque jour avec la hausse des cours céréaliers, et qui sera d'ici à quelques semaines largement supérieur à 1,80 €/kg produit. »
« La répercussion de la flambée des céréales fait débat tous les jours depuis le début de l'été. Toutes les craintes exprimées à cette période en termes de coût de l'aliment du bétail ont été confirmées mais... rien ne vient ! »
« A la fin de juin 2012, par le biais de l'Observatoire de la formation des prix et des marges, la grande distribution rendait publiques les marges nettes de ses rayons : +6,1% pour le rayon de la charcuterie, la marge la plus élevée des produits de viandes vendus en linéaires ! »
« Le prix de la viande fraîche de porc suit en principe les évolutions du cadran, soit ! Mais dans la situation actuelle, les éleveurs ne peuvent et ne veulent plus attendre pour voir les prix de leurs produits et en particulier du VPF (*) revalorisés durablement. Cela ne peut passer que par l'ouverture de nouvelles négociations sur les produits transformés, ce que les distributeurs ont de toute évidence les moyens de faire sans impacter le consommateur. Il est plus que temps d'agir désormais ! », conclut le communiqué.
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(*) VPF : Viande de porc française.
