Le Comité régional porcin (CRP) Bretagne met en garde, le mardi 7 février 2012 dans un communiqué, « tous les acteurs de la filière » contre les risques que font peser les importations de porcelets en matière sanitaire.
« Il n'y a plus de porcelets sur le marché, constate Jacques Crolais, le directeur du CRP. Et des bâtiments d'engraissement sont vides. Nous appelons les opérateurs à la prudence. C'est avec des porcelets importés qu'est arrivée la maladie d'Aujeszky. »
Le CRP s'inquiète notamment pour les maladies non réglementées, et en particulier « le SDRP dont des souches américaines présentes dans le nord de l'Europe n'ont jamais été trouvées en France. Si les textes réglementaires protègent le cheptel porcin concernant les maladies réglementées, il n'en est rien pour les pathologies non réglementées ».
« La profession porcine ne manquera pas d'établir les responsabilités en cas d'intrusion d'un virus ou d'une bactérie qui mettrait à mal le statut sanitaire breton et compromettrait la situation des 3.000 éleveurs naisseurs-engraisseurs qui portent le capital de la production porcine en Bretagne », prévient le CRP.