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Les trois pistes de l'Ifip pour que la filière rebondisse

Publié le mercredi 11 mars 2015 - 18h21

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C'est une « bouteille à la mer », ou plutôt un cri du cœur, que Jacques Lemaître, le président de l'Ifip (1), a lancé le 11 mars 2015 à Paris, lors d'une conférence de presse sur la situation de la filière porcine française. « J'ai participé à sa croissance et je vais la quitter alors qu'elle est en déclin, lance-t-il. Cela me fait mal aux boyaux. Je vois trois pistes » pour redresser la barre : sortir de la guerre du prix le plus bas, assouplir la réglementation environnementale, et construire une véritable stratégie à l'exportation.

 

Pas de doute possible pour le professionnel : la filière française n'est pas arrivée là par hasard. Un des éléments majeurs de son épuisement est « le manque de retour de valeur ajoutée, insiste-t-il. La politique du prix bas a atteint ses limites. Elle a entraîné toute la filière vers le bas alors que tout le monde cherchait à améliorer la qualité de ses produits. Faire du porc un produit low cost, ça suffit ! Cette énergie devrait être mise au service du produit français. »

 

 

« Moderniser les élevages »

 

Jacques Lemaitre identifie la réglementation comme le deuxième élément responsable de la situation actuelle. « Qu'est-ce qui interdit, une fois toutes les étapes du parcours administratif franchies, de travailler ? interroge-t-il. L'autorisation est une épée de Damoclès permanente. Nous avons suffisamment alerté les pouvoirs publics qu'à force de charger la barque, nous n'avons pas pu restructurer nos élevages. Nous avons besoin d'assouplissements pour moderniser nos élevages. »

 

Enfin, le président de l'Ifip pointe du doigt la façon dont la France se comporte à l'exportation. Pour lui, il existe de vrais marchés à valeur ajoutée dans des pays émergents. « Des pays ont réussi à y aller, constate-t-il. N'allons pas sur ces marchés pour faire des coups. La qualité des produits français est reconnue au niveau mondial. Il faut des hommes, des moyens et construire une stratégie dans la durée. L'Administration doit aussi prendre ses responsabilités, ne pas être un frein, mais un moteur de cette stratégie. Lorsqu'on dit qu'il faut chasser en meute, cela concerne aussi l'Administration. »

 

_____

(1) Institut technique du porc.

 

Éric Roussel


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