« Il faut cesser de croire que l'on peut éduquer le loup », souligne la Confédération paysanne dans un communiqué le 17 octobre 2013.
Présent au groupe national loup qui se déroulait lundi à Lyon, le syndicat affirme que c'est à l'Etat de prendre en charge une régulation plus forte des loups en situation de prédation et d'assurer la protection des éleveurs, des bergers et de leurs troupeaux.
« Un choix de société en faveur du pastoralisme s'impose car aujourd'hui ce sont bien les loups qui prennent le dessus », précisent les militants. Ils insistent sur le fait que la situation est grave.
« L'Etat doit prendre ses responsabilités, reconnaître son impuissance et exiger, comme il en a la possibilité, le retrait du loup comme espèce strictement protégée par la directive relative aux habitats naturels », indiquent-ils.