La FNSEA, JA (Jeunes Agriculteurs), l'APCA (chambres d'agriculture) et la FNO (Fédération nationale ovine) réclament plus d'efficacité pour faire baisser la pression autour des troupeaux concernés par la prédation.
Dans un communiqué publié lundi, les responsables agricoles saluent la nomination de Jean-François Carenco, le préfet de Région du Rhône-Alpes, pour assurer la coordination du plan national d'action loup 2013-2017 et devenir l'interlocuteur référent pour l'ensemble des préfets des départements concernés par la présence du loup. Ils lui demandent d'intervenir « pour mettre en œuvre tous les moyens qui sont à leur disposition pour réguler les loups. »
Les zones de cœur de parcs posent toujours un problème. Selon les responsables, « il reste encore du chemin à parcourir pour convaincre l'État de la nécessité d'autoriser les tirs dans ces secteurs et d'ouvrir les discussions sur le statut du loup dans la directive habitats. »
Simplifier les procédures
Ils proposent de simplifier les procédures qui entourent les autorisations administratives pour l'octroi de tirs de défense et de prélèvement, dans le cadre de battues de grands gibiers ou en dehors. Ils demandent que des prélèvements de meutes entières puissent être effectués, y compris dans les cœurs de parcs nationaux et pendant la période d'enneigement.
Ils regrettent que neuf loups seulement soient prélevés pour la saison en cours, alors que les attaques ont augmenté de 28 % par rapport à la même époque de l'année passée.
Ils rappellent les propos récents de Manuel Valls qui disait que « l'essentiel à court terme, c'est d'améliorer l'efficacité » et soulignent que la détresse des éleveurs exige des réponses efficaces et rapides.