Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA, a répondu mercredi aux attaques de la Confédération paysanne et de la Coordination rurale concernant l'accord signé par l'interprofession laitière lundi dernier.
Le leader du syndicalisme agricole majoritaire considère que «cet accord était indispensable» pour éviter un alignement du prix du lait sur les industriels les moins disant. Et que la FNSEA et la FNPL se sont montrées responsables en le paraphant.
«Cet accord était indispensable au regard de l'action des laitiers, de la situation des marchés et des possibilités de négociation pour l'avenir, assure Jean-Michel Lemétayer. J'avais indiqué dès la semaine dernière la nécessité de sortir de la crise face aux tensions grandissantes sur le terrain.»
Le président de la FNSEA insiste sur le rôle que joue l'interprofession. Pour lui, «l'avenir passe par un dialogue vigilant mais renforcé dont le Cniel est le lieu privilégié».
En signant cet accord, le syndicat assure avoir pris «un certain nombre d'engagements. Défendre le revenu des agriculteurs sans oublier la réalité, c'est-à-dire la situation du marché, est notre credo. Cela montre la différence avec d'autres... Ainsi, la Coordination rurale et la Confédération paysanne se sont égosillées en dénonçant immédiatement cet accord. D'ailleurs, à force d'être contre tout, on finit par être contre soi! Je souhaite d'ores et déjà, loin de toute démagogie, une année responsable à nos concurrents, qui nous critiquent sans jamais proposer!»
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