Les maladies du bois constituent une préoccupation grandissante pour une très large majorité de 80% de viticulteurs, selon un sondage réalisé par BVA et publié dans Agrodistribution de décembre.
Cette enquête va dans le sens de l'Observatoire national des maladies du bois qui note la recrudescence de l'esca et du black dead arm.
Après l'arsénite de soude en 2001, la disparition du fongicide Escudo, en 2007, accentue l'impasse technique dans laquelle se trouvent les producteurs pour lutter contre les maladies du bois.
Dans les Pays de Loire, elles posent un problème à presque tous les viticulteurs interrogés (97%). Pas étonnant que la coopérative Terrena ait investi récemment dans la société Agrauxine, la seule firme qui propose actuellement une solution alternative à la lutte contre les maladies du bois.
Même si l'efficacité du produit Esquive, d'Agrauxine – à base du champignon trichoderma atroviride – est contestée sur le terrain, nul doute qu'il rencontre malgré tout l'adhésion de bon nombre de viticulteurs en plein désarroi face à ce type de maladies.
Par ailleurs, plus les vignobles sont grands, plus les maladies du bois sont préoccupantes: 85% de réponses «oui» chez les "25 ha et plus", 79% chez les "10-25 ha" et 78% chez les "1-10 ha".
Enfin, les producteurs les plus âgés semblent un peu plus désemparés face à ces maladies. 22% des "moins de 44 ans" ont répondu «non» à cette question, alors qu'ils ne sont que 17% chez les "55 ans et plus".