Les producteurs de lait ont organisés des actions dans beaucoup de régions, ces derniers jours. La FNPL (Fédération nationale des producteurs de lait), la FNSEA et les Jeunes agriculteurs (JA) ont lancé un ultimatum, au 12 août, aux entreprises qui ne respectent pas l'accord sur le prix du lait de juin 2009.
Dans la Manche, au supermarché Leclerc de Granville, une dizaine de producteurs ont apposé, vendredi, des autocollants « allège le revenu des producteurs et le porte-monnaie des consommateurs » sur des produits laitiers des industriels qui ne respectent pas l'accord de juin 2009 sur l'évolution du prix du lait.
Des opérations de stickage des produits ont également été menées par des producteurs du Doubs, à Besançon, et de l'Aveyron, dans des grandes surfaces de plusieurs villes du département.
En Bretagne, des producteurs se sont rendus dans deux laiteries, l'une à Guingamp et l'autre à Yffiniac (Côtes d'Armor), pour rappeler leurs revendications aux industriels.
« Les transformateurs ne peuvent pas avoir le beurre, l'argent du beurre et la peau des agriculteurs », ont affirmé la FDSEA et les JA (Jeunes agriculteurs) des Côtes d'Armor dans un communiqué.
La FDSEA et les JA du Haut-Rhin ont annoncé une mobilisation devant la préfecture.
Dans les Pyrénées-Atlantiques, une délégation de la FDSEA s'est rendue à la laiterie des Chaumes.
Une trentaine d'éleveurs ont symboliquement muré avec des briques de lait l'entrée de la préfecture du Pas-de-Calais, à Arras, jeudi matin.
Dans le Tarn, les militants de la FDSEA et des JA se sont rendus jeudi dans deux hypermarchés de Castres afin de sticker les produits laitiers.
Une trentaine de producteurs de lait ont manifesté mercredi soir devant la laiterie Yoplait du Mans pour réclamer un relèvement du prix de leur production.
Des producteurs de l'Apli (Association des producteurs de lait indépendants) bloquaient vendredi après-midi, dans la Manche, les entrées de l'usine de Danone du Molay-Littry. « Un contrat Bongrain, 303 euros, le plus mauvais de Normandie », pouvait-on lire sur une banderole.
Une quarantaine d'entre eux, selon les gendarmes, avaient un peu plus tôt profité d'un conseil d'administration d'Elle-et-Vire à Condé-sur-Vire pour dénoncer des prix qui ne couvrent pas selon eux leurs coûts de production.
Lire également:
Prix du lait : Henri Brichart lance un appel aux acteurs de la filière
la barate
samedi 07 août 2010 - 12h31
Outil avec le quel on fait le beurre jadis. Aujourd'hui outil avec lequel on ruine les agriculteurs. J'ai bien dit les agriculteurs.Car toutes productions ne laissent plus de revenus. La barate actuelle fait le beurre de tous les parasites,qui vivent grâce à nous.je reste sur mon idée,la baisse de production est le seul remède pour nous sauver.Tant que le consommateur voit les rayons pleins il ne s'inquiète point. Il faut un mouvement mondial des agriculteurs.Dans tous les pays on nous persecute. C'est un veritable genocide. AGRICULTEUR REVEILLE_TOI. lacoste40